vendredi 28 septembre 2012

Il était une fois ... Le Troll voleur de chaussettes.



Avez vous déjà entendu parler du troll voleur de chaussettes ? C’est un petit être étrange, d’environ 15 centimètres de hauteur, avec un gros nez, de grandes oreilles et de très grands pieds. Il a toujours très froid et pour s’en préserver, il porte un grand chapeau, une grosse culotte, une longue écharpe, et une multitude de paires de chaussettes.
Le troll voleur de chaussettes  se cache dans des endroits stratégiques : derrière la machine à laver ou le sèche linge, au fin fond du panier à linge, entre deux tiroirs de la commode ou même parfois dans les sacs de sport. Il se cache, se terre, attend.
Patiemment, prudemment, méticuleusement, il attend. Il attend de pouvoir apercevoir, entrevoir, voir l’objet de toutes ses convoitises. Une fois repéré, il épie, guette, surveille le moment propice. Le moment où il pourra s’emparer de son butin. Aussi, doucement, tranquillement, calmement, il se faufile, repère sa proie : une petite chaussette d’enfant, taille 26-27 à vue de nez, vient de chuter du panier à linge lors du transfert dans la machine. Elle se retrouve maintenant isolée, accrochée au fil électrique à l’arrière de l’appareil. Il fait noir, humide, elle sent une présence sans pourtant la localiser. Elle attend que la main bienveillante vienne la récupérer pour la remettre dans le grand tambour, mais ses espoirs s’envolent lors qu’elle entend le capot de la machine se fermer, le bouton du programme tourner… et c’est au moment précis ou l’eau jaillit dans la machine dans un bruit terrible qu’une petite main poilue la saisit, l’enferme dans un sac avant de détaler à toute vitesse.
Ça y est, d’un geste fluide, rapide et précis, le Troll s’est emparé de la chaussette. Une fois à l’abri des regards, il la sort de son sac, la déplie, l’examine. Elle est petite, elle ira très bien sur ses petits pieds. Il préfère les petites. Elles lui vont bien et lui réchauffent les pieds. Il y en a des un tout petit peu plus grandes ; celles-ci il les met sur ses oreilles, pour lui tenir chaud. Il y en a des très grosses, de très fines, des qui ressemblent à des petits filets, des qui sentent bons, des qu’il est obligé de laver maintes et maintes fois avant d’en faire disparaître l’odeur nauséabonde…
Le Troll voleur de chaussettes n’est pas méchant ; il ne mord pas, et fuit  dès qu’il entend un humain. Si il vole vos chaussettes, c’est parce qu’il a froid, très froid. Et quand il n’en a plus l’usage, il vous les redépose derrière la machine à laver ou au fond de votre sac de football… il est sympa au final ce Troll, il vous permet de répondre à votre époux, à vos enfants, lorsque ceux-ci, excédés à 7h32 du matin, une seule chaussette au pied, hurlent ces petites phrases sympathiques du quotidien :  « mais où elle est cette saleté de chaussette, qu’est ce que tu fous quand tu laves le linge ? tu fais exprès de les mettre séparément dans la machine ? …. » :
 « C’est pas moi, c’est le Troll voleur de chaussettes ; et sois aimable, sinon je l’autorise à inviter son cousin, le Troll voleur de slips… ».


mardi 25 septembre 2012

Partir un jour, sans retour, effacer, notre amour, sans se retourner, ne pas regretter, penser à demain recommencer…



Lorsque l’on passe dans une entreprise, il y a une arrivée et un départ. Quand je suis arrivée dans mon ancienne entreprise, un des premiers évènements que j’ai eu à organiser fut la célébration des départs en retraite de l’année. Chaque retraité ou futur retraité reçoit personnellement une invitation de la direction à une petite fête dans les locaux. L’entreprise met à l’honneur ses « seniors » avec cocktail et champagne, au cours d’une réception où leur supérieur hiérarchique va retracer la carrière de chacun, avec les faits marquants, soulignant les qualités de l’intéressé. Puis la conclusion de chaque discours présente à l’assemblée les perspectives de chaque nouveau retraité. A l’époque, j’avais été effrayée d’entendre que certains allaient se consacrer au jardinage, à la pêche, à la couture, à l’origami… du haut de mes 25 ans, et de mes deux années d’expérience professionnelle, je trouvais ça d’un déprimant, d’une tristesse de quitter un poste de manager, avec des responsabilités pour un petit bout de jardin. Neuf ans après,  j’aurais donné une bonne partie de ma collection de chaussures pour que l’on me demande de m’occuper de mon jardin plutôt que de venir bosser. Je me serais même mise au patchwork s’il avait fallu. (N’y voies aucune raillerie sur cette activité, juste que mes mains se transforment en deux mains gauches dès qu’elles approchent une aiguille).
Durant mon passage dans cette entreprise, il y a eu moult pots de départ. Les pots de départ collectifs annuels pour les personnes partant à la retraite bien sûr, mais aussi et surtout, les pots de départ individuels. Phénomène socialisant s’il en est, le pot de départ te permet d’évaluer ta notoriété dans l’entreprise. Comme les invitations aux goûters d’anniversaire quand tu étais enfant. L’invitation se fait par mail groupé, comme ça tu peux savoir qui est invité aussi, la personne indiquant l’heure et le lieu. Un autre mail suit en général, émis par la personne qui détient la fameuse enveloppe, dans laquelle chaque invité pourra déposer sa participation au cadeau commun. Et là, tout le monde, surtout le conjoint dit merci aux bons d’achat… J’ai assisté à plusieurs pots de départ. Pour certains de mes collègues qui avait une vraie opportunité de carrière, et même si je les appréciais beaucoup, j’étais sincèrement contente pour eux. Il y a ceux pour qui je m’en fichais pas mal, mais qui n’aurait pas sauté sur l’occasion d’un apéro gratos avec les copines ? Il y en a où je suis allée juste pour m’assurer que la personne partait bien. Je me rappelle très bien d’un pot de départ d’un grand N (ah oui, il faut que je t’explique les N). Un homme très imbus de sa personne qui a passé les ¾ de son discours à nous expliquer combien il avait fait gagner à l’entreprise alors que son salaire - mirobolant à la base, hein, vas pas verser ta larme – n’avait quant à lui pas évolué. Comme je savais qu’il avait du lui-même financer son pot de départ (oui, plus tu es un grand N et moins tu paye ton pot), je n’ai pas hésité à y aller. J’ai mangé tout ce que je pouvais, je me suis bien alcoolisée et le comble,  je n’ai pas mis un centime dans son enveloppe. Pire, il y a un pot de départ que j’ai boycotté. Je me suis fait taper sur les doigts parce que ce n’est pas une personne à laquelle on avait le droit de dire non, c’était mal. Mais je n’ai même pas cédé à l’appel des petits fours et du champ’, je n’ai pas mis de thunes dans l’enveloppe (en même temps, vu nos écarts de salaire, c’était plutôt à lui de me filer un chèque…) et je ne me suis pas pointée. On a fait un pot entre nous, pour fêter son départ, sans lui. Si tu veux connaître ton degré de popularité, le fait que les personnes organisent un pot pour fêter ton départ, mais sans toi, peut être un très bon indice.
Lorsque les conditions de travail se sont un peu tendues, l’atmosphère des pots de départ s’est légèrement modifiée. Certes nous nous réjouissions toujours des nouvelles opportunités pour nos collègues mais une pointe d’envie et de jalousie apparaissaient très nettement. Encore plus nettement lorsque la personne se voyait remettre en fin de soirée, des CV à transmettre à sa nouvelle entreprise « au cas où ». Le dernier pot de départ auquel j’ai assisté fut celui d’une vraie copine. Elle ne partait même pas en dehors de l’entreprise, juste sur un autre site. Mais là, j’ai versé toutes les larmes de mon corps alors qu’elle débutait seulement son discours…

Et puis il n’y a pas eu mon pot de départ. Le mien. Celui où j’aurais convié toutes les personnes avec lesquelles j’avais aimé travailler, que j’avais aimé côtoyer. Toutes ces gens avec leur personnalité plus ou moins en adéquation avec la mienne que j’avais vu tous les jours pendant près de neuf ans. Celles qui ont vécu avec moi au quotidien l’évolution de ma carrière, de ma vision du travail, de ma vie privée, qui ont vu mes grossesses, mes remplaçantes et mes retours au boulot. Toutes celles et ceux qui m’ont rendu la vie infernale, et puis celles qui m’ont épaulé lorsque j’ai touché le fond, qui venaient prendre de mes nouvelles, qui m’amenaient des goûters dans mon bureau. Je suis partie par la toute petite porte, sur la pointe des pieds (ou sur les genoux pour être plus exacte).
Mais la semaine dernière, j’ai tout de même réuni en tout petit comité quelques unes de mes anciennes collègues et amies pour un pot de « nouveau » départ. J’ai retrouvé avec plaisirs leurs rires et leurs sourires, écouté les histoires d’entreprise qui manquent tout de même lorsque l’on travaille seule. Cela m’a fait beaucoup de bien de les revoir toutes, cela m’a même réconciliée un peu avec l’entreprise, et je me dis qu’effectivement c’est bien aussi de ne se souvenir que des belles choses. Et puis j’ai eu un joli cadeau. Ou plutôt deux. Je te mets le deuxième en photo, parce que pour le premier je ne serais pas visible. C’est mon cadeau à moi pour toi, vas y moque toi, ça me fait plaisir.


jeudi 13 septembre 2012

De l’art de choisir le bon costume



La pause café de ce matin s’est révélée être placée sous le signe du défi. A peine ma pièce de 20 centimes insérée dans la fente, qu’un collègue me lance « tu arrives à bouger ton nez comme Samantha ? » devant le regard interrogatif de cinq autres personnes. Bien sûr que j’arrive à bouger mon nez comme Samantha, ma sorcière bien aimée, de la même façon que j’arrive à arrêter le temps en plaquant mes deux mains l’une contre l’autre comme dans la série « Loin de ce monde » rétorquais-je.  Comme personne ne semble connaître cette série (mais si tu sais, l’ado qui arrivait à arrêter le temps, son père était un extra-terrestre. Même grâce à ça, elle avait triché à un contrôle de maths et qu’elle avait eu de gros problèmes. Non toujours pas ?) et que tout le monde souhaitait que j’exécute le geste qu’ils tentaient tous de faire depuis un bon quart d’heure, me voici en pleine tentative de bougeage de nez. Si tu es normalement constitué, ça ne marche pas, hein, tu donnes juste l’impression de mal imiter un hamster ou un lapin nain.
Le grand questionnement qui suivit, fut, si nous possédions des pouvoirs magiques, que ferions-nous ? Et là en fonction des réponses, tu peux très vite identifier ceux qui se sont frittés avec leur conjoint le matin, ceux qui n’ont pas digéré le refus de priorité de la « pétasse en bagnole rouge », ceux qui ont du suer sang et eau pour déposer dans l’ordre et relativement à l’heure leur progéniture à l’école/garderie/crèche et ceux pour qui la journée de boulot a vraisemblablement mal commencé. Des envies de disparition soudaine de personnes devenues insupportables, au besoin de la dernière paire de chaussures nécessaire, au sac à main incontournable, ou au dernier gadget hitech, en passant par les différentes parties du corps à refaire, l’imagination collective est fertile. Dans ce genre de discussion, parfois, il y en a un qui plombe l’ambiance, en souhaitant la paix dans le monde et l’éradication de toutes les maladies, alors que toi, pauvre égoïste nombriliste, tu viens de déclarer que tu souhaitais pouvoir faire apparaître un éclair au chocolat juste en claquant des doigts… Heureusement ce matin, l’humeur est plutôt festive, et les souhaits se dirigent vite vers ce qui serait bon de changer dans l’entreprise. Moi je décide que j’affublerais les personnes que je n’aime pas d’attributs animaliers. Pas ceux auxquels tu penses, esprit perturbé. Plutôt des sabots à la responsable hautaine qui ne salue personne en dessous des N-3 (je t’expliquerai le coup des N, en gros plus tu en as au dessus de toi, plus tu es insignifiant), des oreilles d’âne au jeune diplômé d’école de commerce qui se la pète, et cri de mouton à chaque fois qu’un directeur ouvre la bouche.
Une fois épuisée toutes les possibilités, vient la question rituelle, celle qui apparaît régulièrement dans les repas, les apéros : et si on gagnait à l’Euromillions, là tout de suite, qu’est-ce qu’on ferait ? Parce qu’hypothétiquement, on ne se contente plus de gagner au loto, on voit grand, on est ambitieux, on gagne à l’Euromillions nous. Nous sommes tous ok, déjà on rembourse nos crédits par milliers, on achète baraques immense un peu partout, on voyage, on fait plaisir, on fait profiter. Et très vite, la question du boulot se pose. Que faire ? rester et glander ? partir du jour au lendemain ? racheter sa boîte et virer son boss, ou mieux, devenir son patron. Replacer toutes les personnes dans un autre ordre, une sorte de partie de chaises musicales géantes. Le directeur de la communication devient hôtesse d’accueil, qui devient DRH, qui pointera désormais au service courrier… Projet réjouissant mais difficilement viable en terme de rentabilité d’entreprise. La proposition qui remporte tous les suffrages est au final le départ précipité : même pas envie de récupérer ses stylos, ni la photo du petit dernier encadré qui trône sur le bureau. Tout le monde a comme référence la célèbre publicité du loto, et de cet homme avec une tête de canard chantant  « au revoir, au revoir, président … » devant son boss, visiblement ravi. Mais pour faire son petit effet, il faut bien préparer son intervention, il y a fort à parier que nous ne pourrons le faire qu’une fois. Sauf que la matinée est déjà bien avancée, que si nous continuons notre pause café, nous allons quitter en retard pour le déjeuner.
Après concertation, nous sommes repartis chacun dans notre bureau, avec pour la première fois de notre vie, des devoirs de machine à café.
Pour vendredi 14 septembre, première pause du matin : trouver le costume adéquat pour la déclaration d’abandon de poste lorsque la cagnotte de l’EuroMillions sera dans notre poche… 


jeudi 6 septembre 2012

Et voilà venir septembre….


Et ouais septembre, avec son lot de rentrée : rentrée des mômes, rentrée littéraire, rentrée des jupes et sandales au placard, pour enfin sortir les merveilleuses bottes et bottines, achetées sur ventes privées cet été au prix d’un réveil à 7h en pleines vacances. L’année passée, ma rentrée au bureau pouvait s’assimiler à ma rentrée en dépression. Pour un petit rappel des faits, tu clic . Je n’avais donc pas envie de ressasser les mêmes pensées déprimantes sur la rentrée, ni les mêmes fausses joies. Car non, tu ne peux pas t’acheter de nouvelles fringues de rentrée, tu rentres de vacances, tu es fauchée, et oui c’est super les mômes sont à l’école la journée mais il faut bien que tu t’en occupes encore le soir étant donné que ta suggestion d’un internat dès la petite section n’a pas remporté l’adhésion escomptée.
Bref, quelle rentrée pourrions nous évoquer ici pour être un tant soit peu originale et t’arracher un sourire me disais-je. Et là, un sujet s’impose à moi, violemment, la gastro de rentrée.
Parce que oui, il y a une saisonnalité pour cette jolie maladie et je trouve que l’on ne parle pas assez de cette rentrée de gastro, cuvée 2012. Ah ça pour aller harceler des mères de famille le premier jour d’école pour savoir ce qu’elles pensent des rythmes scolaires ou demander aux minus qui les accompagnent si ils ont bien acheté toutes leurs fournitures scolaires, il y a du monde. Mais pour parler du vrai sujet qui fâche, et qui va tous nous concerner à un moment ou un autre, il n’y a personne.
J’entends d’ici celui ou celle qui murmure « moi je dois être totalement immunisé(e) parce que je ne l’attrape jamais ». Toi tu es mignon, tu sors, tu reviendras la semaine prochaine, je promets de faire plus fleuri.
Parlons donc gastro. Ne fuis pas, je bannirai de ce texte tout mot pouvant te choquer. Le plus embêtant dans la gastro, outre le fait que l’ensemble de la famille va la chopper et que tu n’as pas fini d’éponger, de vider les bassines et de changer les draps, c’est qu’elle s’attaque à deux niveaux de ton (pauvre) corps. Certains n’auront que la version haute, d’autres uniquement la version basse. D’autres encore combineront les deux mais à intervalles suffisamment espacés pour pouvoir adapter sa position. Les moins chanceux combineront les deux et en simultané.
Mais la grande classe, c’est la gastro en dehors de ton domicile, et surtout, au boulot. Celle qui se déclenche vers 10h15, qui te surprend en pleine réunion, qui t’interrompt au milieu d’un rendez-vous en clientèle, qui te cueille au démarrage d’un séminaire ... Celle qui te fait utiliser une bonne dizaine de fois ces immondes toilettes, dans lesquels tu ne vas en temps normal que par extrême obligation. Ces toilettes que tu dédaignes pour leur étroitesse, leur tristesse et leur propreté douteuse. Celles là même que tu vas ruiner toute la journée, avant de guetter une accalmie pour pouvoir enfin tenter de rentrer chez toi.

Soit, la gastro est une maladie crade, et pour un billet de rentrée, c’est peut être un peu too much. Mais ne voyons pas que les mauvais côtés de la gastro. Non, je ne m’étendrai pas sur les deux ou trois kilos perdus. J’insiste surtout sur le côté « pratique » de la chose : la gastro est une des rares maladies, avec la grippe, pour laquelle PERSONNE ne te demandera si, tout  de même, tu ne peux pas faire un effort et venir quand même au bureau. C’est « La » maladie qui te permet d’éviter les bisous baveux et de prendre seule l’ascenseur. Même pas besoin de la revendiquer comme la tienne, il suffit de dire que tu penses que ton petit dernier ou ton mari la couve et hop, bond de trois mètres en arrière de ton interlocuteur, mise en apnée immédiate, fuite plus ou moins polie dans les dix secondes qui suivent et périmètre de sécurité respecté pour la semaine. Mais attention, la gastro est fourbe, si tu la simules, il y a de grandes chances que tu la choppes, c’est l’effet boomerang.
Par contre, une fois la gastro terminée, celle-ci peut se révéler très socialisante : que d’anecdotes à raconter à la machine à café. Si je t’assure, j’ai testé le sujet gastro et je peux te dire que tout le monde a sa petite histoire sur le sujet. En général, c’est arrivé au frère de la belle sœur mais c’est toujours très rigolo.  Et bien entendu, quand le moment sera venu d’identifier la personne qui a eu la gastro la semaine dernière à l’étage, monopolisant les toilettes toute une matinée, n’hésites pas à dénoncer un ou une collègue que tu n’aimes pas, ta supérieure, la jolie collègue toute mignonne toute fine devant laquelle ces messieurs se pâment, ou mieux encore, le président de ta boîte, un directeur, un haut placé. Parce que si nous sommes tous égaux devant la gastro, ça fait quand même plus marrer quand ça tombe sur les autres.